mercredi, novembre 08, 2006

Appel à témoins

A présent je recherche des témoins pour des rubriques :

- "J'ai réalisé mon rêve" : il s'agit de raconter l'histoire d'un cadre qui a plaqué son travail ou a changé radicalement de vie pour réaliser un projet qui lui tenait à coeur. Attention, on ne parle pas ici d'une simple reconversion, même sympa.
Voici quelques exemples de sujets lancés ou déjà publiés : un couple qui a quitté Rouen et Tupperware pour retaper une bastide XVIIIe en Provence et ouvrir des chambres d'hôtes au milieu des champs de lavande ; un informaticien qui a ouvert une agence de trekking en Patagonie ; un autre qui a profité de ses indemnités de licenciement pour s'acheter un riad à Essaouira...
Bref, il faut que le lecteur rêve lui aussi.

- "Vu au bureau" : on raconte ici l'histoire d'un ou plusieurs cadres qui ont pris une initiative individuelle sur leur lieu de travail : une idée qui change la vie au bureau. Le lecteur doit se dire : "pas bête, dans mon entreprise aussi on pourrait mettre ça en place".
Ce sont par exemple les salariés d'Alcatel Toulouse qui se sont regroupés en association pour se faire livrer des produits bio sur leur lieu de travail ; des employés et cadres d'ADP qui organisent des matches de foot dont les profits servent à financer des associations de soutien à l'enfance ; ou encore des cadres de Bouygues qui font tomber les barrières entre les services en organisant des entraînements à la course à pied à l'heure du déjeuner.
L'initiative doit venir de préférence des individus, même si elle peut être soutenue par la direction. Mais elle ne doit pas s'inscrire dans une stratégie de communication d'un groupe, à laquelle nos lecteurs ne pourraient pas s'identifier. Encore une fois, ils doivent pouvoir imaginer transposer cette idée dans leur propre société.

Si vous êtes dans l'un de ces cas, merci de m'envoyer un mail à eric (at) tenin.com ou de mettre votre contribution en commentaires avec vos coordonnées afin que je puisse vous contacter.

dimanche, octobre 15, 2006

Appel à témoins

Je contribue actuellement à un dossier à paraître prochainement dans le magazine Courrier Cadres sur le thème des Français expatriés. Si vous êtes dans ce cas, quel que soit votre pays d'expatriation, et que vous êtes OK pour témoigner merci de me contacter sans attendre par mail à l'adresse suivante eric.tenin (at) apec.fr.

Pour info voici les 3 thèmes qui m'intéressent le plus :

- Qu'avez-vous appris (dans le ou les pays où vous vous êtes expatrié) ?
- Comment voyez-vous la France d'où vous vous trouvez ?
- Qu'est-ce qui vous ferait rentrer en France (c'est à dire, qu'est-ce qui devrait changer en France pour que vous rentriez).

Merci

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Pour info voilà un rapide exemple ce que m'a envoyé un expat de Boston :


Ce que j'ai appris à l'étranger (USA)

"Le pragmatisme dans les relations interpersonnelles". Au travail comme au privé, les situations de conflit personnelles doivent être résolues. Dans les réunions de travail, il est acceptable de ne pas être d'accord, mais au final un compromis doit être trouve, et tous doivent l'accepter et se concentrer sur l'objectif défini ensemble. C'est la théorie du "disagree and commit". Simple et efficace, mais qui requiert le sens de la discipline et le respect des autres. De même, au privé, il est inimaginable de rester brouillé avec un voisin.


Comment je vois la France

"Un pays de cocagne". Les français ne réalisent pas la chance extraordinaire d'avoir accès a un enseignement public et gratuit de qualité, et des soins médicaux quasi-gratuits. Le système n'est pas parfait en France, mais il encourage l'égalité des chances pour tous. Une année dans une université d'état (les moins chères) aux États-Unis coûte au minimum 20.000 dollars, et quatre années sont nécessaires pour obtenir un diplôme. Faite vos comptes et des économies dès la naissance du petit dernier.


Ce qui me ferait revenir en France

"Probablement rien". En France, passe 50 ans, les opportunités professionnelles se font rares, alors aux États-Unis, il n'est pas rare de commencer une nouvelle carrière au même âge. Il est rassurant d'évoluer dans un environnement ou l'âge n'est pas un facteur primordial (l'âge n'est d'ailleurs jamais mentionne sur un CV). A l'embauche, seul les compétences, l'expérience et la personnalité comptent. Un marche du travail très dynamique qui encourage la mobilité des hommes et des esprits.