dimanche, octobre 15, 2006

Appel à témoins

Je contribue actuellement à un dossier à paraître prochainement dans le magazine Courrier Cadres sur le thème des Français expatriés. Si vous êtes dans ce cas, quel que soit votre pays d'expatriation, et que vous êtes OK pour témoigner merci de me contacter sans attendre par mail à l'adresse suivante eric.tenin (at) apec.fr.

Pour info voici les 3 thèmes qui m'intéressent le plus :

- Qu'avez-vous appris (dans le ou les pays où vous vous êtes expatrié) ?
- Comment voyez-vous la France d'où vous vous trouvez ?
- Qu'est-ce qui vous ferait rentrer en France (c'est à dire, qu'est-ce qui devrait changer en France pour que vous rentriez).

Merci

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Pour info voilà un rapide exemple ce que m'a envoyé un expat de Boston :


Ce que j'ai appris à l'étranger (USA)

"Le pragmatisme dans les relations interpersonnelles". Au travail comme au privé, les situations de conflit personnelles doivent être résolues. Dans les réunions de travail, il est acceptable de ne pas être d'accord, mais au final un compromis doit être trouve, et tous doivent l'accepter et se concentrer sur l'objectif défini ensemble. C'est la théorie du "disagree and commit". Simple et efficace, mais qui requiert le sens de la discipline et le respect des autres. De même, au privé, il est inimaginable de rester brouillé avec un voisin.


Comment je vois la France

"Un pays de cocagne". Les français ne réalisent pas la chance extraordinaire d'avoir accès a un enseignement public et gratuit de qualité, et des soins médicaux quasi-gratuits. Le système n'est pas parfait en France, mais il encourage l'égalité des chances pour tous. Une année dans une université d'état (les moins chères) aux États-Unis coûte au minimum 20.000 dollars, et quatre années sont nécessaires pour obtenir un diplôme. Faite vos comptes et des économies dès la naissance du petit dernier.


Ce qui me ferait revenir en France

"Probablement rien". En France, passe 50 ans, les opportunités professionnelles se font rares, alors aux États-Unis, il n'est pas rare de commencer une nouvelle carrière au même âge. Il est rassurant d'évoluer dans un environnement ou l'âge n'est pas un facteur primordial (l'âge n'est d'ailleurs jamais mentionne sur un CV). A l'embauche, seul les compétences, l'expérience et la personnalité comptent. Un marche du travail très dynamique qui encourage la mobilité des hommes et des esprits.